Historique, armoiries et emblème

Armoiries de Saint-Just-de-Bretenières

Description des symboles

  • Colombe : l’Esprit Saint qui nous a guidés jusqu’à présent
  • Trait épais : la frontière avec les États-Unis
  • Ligne sinueuse : la rivière Daaquam
  • Voie ferrée : la principale voie de développement de Saint-Just
  • Roue : les premiers pionniers et l’origine des premiers moyens de transport
  • Arbre : la principale ressource de Saint-Just et la raison de son développement
  • Scie : la principale industrie

L’emblème est supporté par des feuilles d’érable, symboles canadiens.

La sarracénie pourpre, la fleur emblème de Saint-Just-de-Bretenièressarracenie

La sarracénie pourpre ou «petit cochon de savane», comme plusieurs l’appellent, on devine pourquoi en regardant la collerette de sa feuille qui ressemble à des oreilles de cochon, est une magnifique plante qui égaie nos tourbières.

La sarracénie fut nommée ainsi en l’honneur de Michel Sarrazin de l’Étang (1659-1734), médecin du Roi à Québec et premier naturaliste officiel du Canada.

Cette plante, avec sa forme en cornet et ses grandes fleurs rouge foncé, attire tout de suite l’attention. Ce qui attire encore plus la curiosité, c’est de savoir qu’elle est insectivore et même carnivore. Cette plante, qui croît dans les milieux pauvres en azote, doit compléter sa diète avec des insectes et d’autres petits animaux comme les araignées. Pour les capturer, elle les attire avec ses belles couleurs et un nectar sucré dont la feuille est couverte à l’entrée du précipice, l’insecte qui s’y aventure ne peut plus en ressortir. Il finit par tomber dans un bain d’eau de pluie et d’enzymes où il se noiera et sera digéré par la plante.

Un examen du contenu de « l’estomac » de la plante révèle la présence d’araignées et de plusieurs familles différentes d’insectes partiellement digérés. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cet examen révèle aussi la présence de larves vivantes de quelques familles d’insectes diptères dont le maringouin.

Découverte au début du 18e siècle par Michel Sarrazin, cette sarracénie apparaît sur les pièces de un sou à Terre-Neuve en 1885, accompagnée de feuilles de chênes. En 1938 et 1947, elle y figurait seule, et en 1954 le gouvernement de Terre-Neuve en fit son emblème floral.

À cause de sa beauté, de son originalité et de sa présence abondante dans nos tourbières, elle devint notre emblème floral municipal en l’an 2000. La Municipalité de Saint-Just-de-Bretenières, pour promouvoir son emblème, décida en mars 2002, de faire de la sarracénie le nom de son journal local et de la représenter sur la page couverture.

Historique de Saint-Just-de-Bretenières

La Municipalité, déjà sous le patronage de «Saint-Just», en l’honneur d’un enfant de 13 ans martyrisé en Espagne, en l’an 304, se voit ajouter par le Cardinal Bégin, archevêque de Québec, «de-Bretenières» en souvenir de Just, prêtre missionnaire français martyrisé en Corée en 1866.

En 1915, on assiste à l’arrivée des premiers colons à Saint-Just-de-Bretenières. C’est également au cours de cette même année qu’une ligne de chemin de fer est érigée et que la scierie de Monsieur Édouard Lacroix se bâtit à Daaquam. La naissance et le développement de la Municipalité de Saint-Just-de-Bretenières sont reliés directement à l’importance économique de l’industrie forestière. Le feu a souvent visité la paroisse pendant les années 20, le moulin de «Price Brothers» a été ravagé par les flammes durant cette période, tout comme l’école de Daaquam et l’église. Après une première crise économique, on assiste au cours des années 40 à une expansion des services, tels : ouverture d’un couvent, fondation de la Caisse, reconstruction pour une seconde fois de l’église, installation de l’électricité et de l’éclairage de rues. Les années 50 sont, quant à elles, marquées par l’ouverture de chantiers du côté américain entraînant une forte reprise économique. L’industrie forestière reprend sa place et plusieurs entrepreneurs construisent des moulins à St-Just. On continue de se pourvoir de services au cours des années qui ont suivi, de telle sorte que le service de protection contre les incendies s’est consolidé à partir de 1964. En 1968, une école secondaire a été construite et on a ouvert un bureau des postes en 1967. Dans les années 70 et suivantes, la Municipalité continue de se développer et de dispenser des services à la population par la construction d’une salle communautaire, l’apport d’un réseau d’aqueduc et d’égout pour les résidants du Village ainsi qu’un réseau d’égout pour ceux du secteur Daaquam. Nous avons procédé à l’aménagement d’un parc, d’une halte routière, d’une aire de pique-nique au bord de la rivière Daaquam, d’un terrain de balle, d’un terrain de tennis, de sentiers pédestres et de pistes cyclables. L’implication de plusieurs citoyennes et citoyens rend notre milieu très actif et dynamique car certains se consacrent à la sécurité en étant pompiers volontaires alors que d’autres s’impliquent dans la réalisation de projets divers.

Encore aujourd’hui, l’exploitation de cette richesse naturelle qu’est le bois, demeure l’activité principale. Le secteur industriel est très actif et toujours en développement, il compte plus de 300 emplois.

Nous sommes fiers de nos parents et grands-parents qui ont travaillé à l’essor de notre Municipalité et à faire d’elle un endroit où l’on retrouve une qualité de vie indéniable.